Tout ivoirien vivant à l’étranger sait combien de fois il est difficile de s’acheter une maison en Côte d’Ivoire. Entre incompétences de certaines agences immobilières locales, lenteur dans l’acquisition des documents officiels et malhonnêteté liée au secteur en lui-même, le chemin est long, voire parfois tragique, pour s’adjuger d’un bien immobilier au pays.
Les fausses agences immobilières polluent le climat du secteur immobilier en Côte d’Ivoire
Tout d’abord notons que plusieurs agences immobilières locales, ou des groupes de personnes opérant comme telles, ne sont pas enregistrées sur la liste officielle des promoteurs immobiliers du pays. Ils agissent donc en toute illégalité sans être inquiétés par les autorités. Car ces derniers accusent de réelles lacunes dans la gestion de leur politique de gestion des affaires communes.
Parfois, certaines entreprises, illégales, paient le silence de quelques agents du gouvernement afin de pouvoir exercer sans être inquiétées. Ce qui leur permet d’être exempt de toute taxe fiscale. Les agences immobilières sérieuses et légales, souffrent de la mauvaise réputation véhiculée par ces fausses sociétés immobilières.
Le manque d’infrastructures viables et le retard accusé dans le domaine technologique du pays ne fait qu’empirer la situation
Force est de constater que nos sociétés africaines sont très en retard en ce qui concerne les infrastructures technologiques. Mais en quoi la technologie est-elle nécessaire pour le secteur immobilier ?
Notons qu’avec une grande avancée technologique, l’État peut mieux contrôler les entreprises locales. Grâce à la technologie, il peut géo-localiser toutes les entreprises exerçants dans le domaine et traquer celles qui exercent dans l’illégalité.
Par ailleurs, le manque de moyens technologiques permet à certaines personnes de vendre leur bien immobilier à plusieurs individus à la fois.
Le manque de contrôle des autorités est une aubaine pour ces groupes d’individus mal-attentionnés agissant en toute impunité. En effet, ces personnes se permettent de vendre des biens immobiliers à plusieurs acheteurs à la fois. Ce qui crée parfois des conflits non seulement entre les acheteurs et les vendeurs mais également entre les acheteurs eux-mêmes.
Les ivoiriens de la diaspora, premières victimes des arnaques immobilières
Par ailleurs, ceux qui en font plus les frais sont les ivoiriens de la diaspora. Le fait que ces derniers ne résident pas sur le territoire ivoirien fait d’eux des proies faciles. Nombreux sont ceux qui se sont fait arnaquer des prétendues agences immobilières et par certains membres de leur propre famille !
Déçus par leurs familles ou par les entreprises locales, certains ivoiriens de la diaspora prennent souvent une décision assez radicale. Celle de ne plus jamais investir dans leur pays d’origine. Car derrière ces mésaventures, ce sont des économies de presqu’une vie entière durement gagné qui part en fumée !
Par conséquent, il revient aux autorités compétentes de faire leur boulot afin de changer la situation car, nombreux sont ces ivoiriennes et ces ivoiriens de la diaspora qui souhaitent investir en Côte d’Ivoire.
NOUMARK MENELIK KAMENAN, pour Le Rhône Sàrl
En ce qui concerne les cautions, elles d pendent elles aussi du quartier. Par exemple, la moyenne Abobo est d une valeur de 6 mois de loyer pour la caution. C est un peu la m me chose dans presque tous les quartiers dits populaires. Alors qu Cocody et Marcory, elle pourrait avoisiner 12 mois. A l int rieur du pays, les prix de location sont nettement inf rieurs ceux d Abidjan. Une maison d un haut standing peut- tre lou e louer 50.000F CFA. Une maison de ce type peut tre lou e Abidjan 200.OOO FCFA.